Cristallerie, marqueterie et tissage n’appartiennent pas au passé ! Ces savoir-faire séculaires ont su se renouveler et s’ouvrir au public pour faire partager des métiers d’exception.
Les tableaux de bois
Consistant à décorer les meubles de « tableaux de bois », cet art a connu un renouveau à la fin du XIXe siècle. Fondé en 1889 par Charles Spindler, la Maison Spindler a été dirigée par son petit-fils Paul, puis, depuis 1975, par son petit-fils, Jean-Charles. Soucieuse de renouveler la palette des créations, cet établissement familial a obtenu le label Entreprise du Patrimoine Vivant.
Le tissage du kelsch
Si non nom vous échappe, sa couleur et ses motifs sont reconnaissables entre tous. le kelsch est le symbole textile de l’Alsace. Toile de lin, de coton ou de chanvre, il prend des motifs variés.
- Les ateliers Gander : reprenant le flambeau en 1977, Michel Gander – septième génération de tisserand -, a remis au goût du jour ce tissu. Ce lieu met en lumières les machines et les outils anciens. À voir aussi, le film retraçant l’histoire du tissage alsacien.
- Le musée de l’Impression sur étoffes : six millions d’étoffes sont ici visibles, au milieu de divers objets retraçant l’histoire des techniques du XVIIIe et XIIIIIXe siècles. Le musée met également en lumière les arts décoratifs et la mode.
Le cristal en héritage
Lalique et Saint-Louis sont de grandes cristalleries françaises, établies depuis des siècles en Alsace et en Lorraine.
- La manufacture Saint-Louis : créée en 1586, cette cristallerie est l’une des rares faisant découvrir les métiers du « chaud » et ceux « du « froid », avec les verriers qui façonnent à partir du cristal en fusion, et les tailleurs, graveurs et décorateurs.
- Le musée Lalique : exclusivement consacré aux réalisations de la célèbre maison, il présente de nombreuses pièces de collection et propose des expositions temporaires.